
Une Maison créée en 1843
Après la révolution de 1830, Monseigneur Blanquart de Bailleul, évêque de Versailles, confie aux Sœurs Augustines d’Auxerre la mission de créer une nouvelle communauté, à Versailles. Cette nouvelle communauté religieuse a une vocation hospitalière. Elle se met « au service des pauvres et des malades ».
Mais c’est aussi un lieu d’accueil pour des « dames pensionnaires » qui, arrivées au soir de leur vie, désirent se retirer dans un lieu paisible. Les ressources fournies par ces dames permettent d’assurer la bonne marche de l’établissement et d’héberger les plus pauvres.
Dès l’année 1843, la communauté acquiert une propriété importante rue St Martin, (aujourd’hui rue Edouard Charton), et l’établissement reçoit ses premiers pensionnaires.
Un établissement privé à but non lucratif gérée par l’Association Saint Augustin depuis 1974
En 1974, la communauté des Sœurs Augustines de Versailles transmet la gestion de la Maison à l’Association Saint Augustin, association à but non lucratif régie par la loi de 1901, qui doit remplir son objet dans le respect du charisme des fondatrices. Sont membres de droit de l’Association l’Evêque du diocèse de Versailles, la Supérieure de la communauté des Sœurs Augustines de Versailles, le Président du Conseil d’Administration de l’Association des Œuvres Hospitalières Françaises de l’Ordre de Malte, la Prieure Générale de la congrégation des sœurs Apostoliques de Saint Jean.
Au fil du temps, les bâtiments subissent d’importants travaux de rénovation afin de répondre aux normes de confort et de sécurité, tout en conservant leur charme premier. Les terrains s’étendent sur un peu plus de 16000 m². Ils offrent aux résidents de très beaux jardins privés en plein cœur de Versailles.
Depuis 2004, la Maison de retraite des Sœurs Augustines de Versailles est un établissement autorisé d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de 195 places. 30 de ces places sont ouvertes aux personnes relevant de l’Aide Sociale à l’Hébergement. Depuis mars 2016, la Maison peut accueillir 14 résidents souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de troubles apparentés au sein d’une unité de vie protégée.